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lundi 16 avril 2007

Un petit tour d’horizon des usages d’Objectif Zéro-sale-con

Voici une traduction du billet du jour de Robert Sutton. Liste non exhaustive, à compléter…




J’ai reçu au moins 50 emails sur Objectif Zéro-sale-con cette semaine, et j’ai donné des conférences sur le livre devant trois publics : un groupe d’environ 20 officiers de renseignement à Dallas, une assemblée de 200 avocats et 300 de leurs clients à Phoenix, et environ 150 personnes à Stanford. J’ai appris des choses étonnantes sur l’usage que les gens font du livre, et sur leurs réactions. Je me suis dit que cela pouvait être assez drôle de faire un tour d’horizon. Sept usages ont pu être référencés. Objectif Zéro-sale-con peut être utilisé comme :

1. Un message anonyme adressé à un sale con. Un officier de police de San Francisco m’a écrit et appelé, complètement désespéré, parce qu’on lui avait donné le livre de façon anonyme avec un message à l’intérieur du genre : « lisez ce livre, vous en avez besoin ». Il ne semblait pas très content. Il avait l’air de croire que c’était moi qui avait écrit le message, ou peut-être même que c’était moi qui l’avait envoyé. Ce n’était pas le cas.

2. Un dispositif de protection contre les sales cons. Une avocate a raconté qu’elle exhibait un exemplaire du livre à son bureau car elle pensait que cela pouvait inciter les clients et ses collègues à être plus gentils avec elle.

3. Un outil de formation. J’ai eu des messages de personnes de trois organisations différentes (parmi lesquelles une firme juridique et une entreprise de services financiers) où des représentants des ressources humaines organisent des ateliers où ils utilisent le livre.

4. Un outil de management des sales cons. Le DRH d’une université a reçu le livre des mains de son patron (le doyen) pour les aider tous les deux à réfléchir à la façon de gérer les « accrochages » avec « les mêmes harceleurs, connards, enflures et trous du cul que vous avez décrits dans votre livre ».

5. Un prétexte pour subir les foudres de son sale con de patron. Une employée de bureau avait laissé le livre sur son bureau. Son patron lui a dit de rapporter le livre chez elle parce que cela gênait les autres. Elle pense que la seule raison pour laquelle son patron voulait qu’elle se débarrasse du bouquin, est qu’il est lui-même un sale con – et refuse de l’admettre.

6. Une façon d’égarer les esprits pour les sales cons. Une responsable des ressources humaines m’a dit hier que son patron (un parfait sale con) avait trois exemplaires du livre sur son bureau. Elle ne parvenait pas à déterminer si cela signifiait qu’il n’avait aucune conscience de l’effet qu’il produisait chez les autres, ou au contraire qu’il s’était rendu compte du problème, ou même qu’il voulait essayer de faire un effort pour changer. Mais eut-être a-t-il acheté les bouquins uniquement pour le chapitre « les sales cons ont aussi leurs vertus ».

7. Une justification pour les entreprises qui ont déjà une politique anti-sale-con. J’ai reçu aussi de très nombreux emails là-dessus, et eu une charmante conversation avec l’ancien DG de Washington Mutual qui, dans les années 80, avait mis en place une telle politique anti- (ils utilisaient « l'expression » en interne, même s’ils employaient un langage plus châtié à l’usage du public externe)…

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